Quels sont les différentes possibilités de travail à pied ?

2.2. Horsemanship

Le Horsemanship doit être compris plus comme un état d’esprit que comme une méthode d’entraînement. Fondamentalement, il apprend comment manipuler et communiquer avec un cheval en toute confiance, en prenant en compte les particularités liées à son espèce. Un véritable « homme de cheval » est un cavalier qui prend en compte les besoins et le mode de communication de son cheval et en tient compte quotidiennement dans le travail – que ce soit à pied ou en selle. Un travail au sol construit et régulier permet d’établir une réelle connexion de confiance entre le cheval et son cavalier. Le terme «Horsemanship» vient des USA et s’est fait un nom dans le monde entier grâce à des «hommes de chevaux» célèbres tels que Ray Hunt, Monty Roberts ou Pat Parelli. Étant donné que les grandes personnalités du Horsemanship sont plus susceptibles d’appartenir à l’équitation western et que leurs origines équestres remontent au travail au ranch, de nombreux adeptes de cette philosophie sont également issus de l’équitation western. La coexistence harmonieuse du cheval et du cavalier est en fait l’image idéale dans toutes les disciplines équestres. Les adeptes d’équitation « classique » s’intéressent de plus en plus au Horsemanship et incluent désormais consciemment cette méthode d’entraînement dans le travail quotidien.

2.4. Monty Roberts

Monty Roberts est l’un des chuchoteurs de chevaux les plus célèbres au monde. Fils d’un entraîneur de chevaux, il a grandi en Californie dans un ranch avec des mustangs sauvages. Son père était violent envers lui et aussi envers les chevaux. Ces circonstances et sa capacité à observer le comportement et le langage des chevaux l’ont poussé à trouver une manière non violente et naturelle de communiquer avec les chevaux. Sa méthode du « Join-up » prend en compte le comportement naturel des chevaux et apprend aux gens à accepter le point de vue et le langage du cheval. Le « Join-up » est traditionnellement réalisé dans un rond de longe. Le «Join-up» selon Monty Roberts peut être simplement traduit par «rejoindre librement». Étant donné que le cheval en tant qu’animal de troupeau a un besoin naturel de rejoindre une communauté, cela devrait également être possible entre les humains et les chevaux.

2.6. Désensibilisation

Les chevaux ont un fort instinct de fuite et, pour cette raison, réagissent de manière très impressionnante lorsque le danger approche. Les organes sensoriels du cheval constituent un système d’alerte optimal – les yeux sont sur le côté de la tête pour qu’il ait une vue presque panoramique. L’odorat et l’ouïe sont également très prononcés. Plus les sens d’un être vivant sont aiguisés, plus il est sensible à son environnement. Un bruit sourd, une branche qui tombe, l’odeur de brûlé… ce sont tous des stimuli sensoriels qui peuvent mettre le cheval en mode « urgence ». Les conséquences sont un instinct de fuite et d’auto-préservation qui s’installe ; le cheval s’effraie, essaie de s’enfuir, se cabre ou rue.

À travers une désensibilisation régulière, les chevaux peuvent être préparés à avoir des réactions moins violentes en cas de situations inconnues et effrayantes. Une des conditions préalables importantes, est qu’en tant que cavalier, on reste détendu. Explorer les objets déclencheurs de la peurs avec son cheval et lui donner le temps dont il a besoin pour faire face calmement à la nouvelle situation.